Escapade automnale en Périgord noir & Haut Quercy avec le Rétro Automobile Club - EGF

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dimanche 13 octobre 2013

Terre de merveilleuses surprises !

Que peut-on dire de ce séjour ?

Un partage, une rencontre avec une des plus belles régions de France...

De beaux paysages
Des musées intéressants
De fiers châteaux à tous les virages
Des villages escarpés : Sarlat, ville d'art et d'histoire, Rocamadour, ville de pélerinage.
Des vallées opulentes au pied de falaises impressionnantes : la vallée de la Dordogne est une vallée à la nature préservée pourvue de sites majeurs : les villages de Beynac, la Roque-Gageac, Domme, Castelnaud et tant d'autres.
Des grottes décorées par les premiers hommes : bien qu'un peu moins touristique que la vallée de la Dordogne, la vallée de la Vézère est célèbre pour ses nombreux sites préhistoriques classés. On y a trouvé la grotte de Lascaux, le site rupestre de la Roque Saint-Christophe...
Une excellence gastronomique : ici on distille la prune, on presse la noix, on fabrique le foie gras et le confit, on ramasse cèpes et châtaignes, on guette la truffe...

Saviez-vous que la Dordogne est à égale distance du pôle et de l'équateur et qu'elle est traversée par le 45ème parallèle ?

Adieu Périgord noir et haut Quercy, bonne reprise à tous et au prochain blog !

vendredi 11 octobre 2013

Fier comme Artaban !

Cliquez ici pour voir les photos du vendredi 11 octobre.

4° ! Il fait frais mais le temps est bien clair, ciel dégagé. C'est parti pour la journée terroir. Le matin, nous visitons la distillerie « La Salamandre » à Temniac juste avant Sarlat. Le grand-père, Raymond Gatinel, était agriculteur et bouilleur ambulant de 1905 à 1950. En 1960, son fils crée l'entreprise actuelle.


Dans l'atelier de distillation, son petit-fils, Jacques, nous explique la fabrication de l'eau de vie. A la fin de l'été, on ramasse les fruits mûrs et bons à manger, gages de la qualité de l'alcool. Ce sont principalement des prunes d'ente et des poires Williams. La fermentation sauvage des fruits entiers est faite dans les cuves grâce aux levures qui transforment le sucre en alcool en quelques semaines. Les fruits sont alors transférés dans les alambics pour distillation et chauffés pendant 3 h (principe de la cocotte-minute). Les vapeurs d'alcool plus légères s'échappent, s'alcoolisent en remontant dans les colonnes de rectification et passent dans les condensateurs puis les bacs de coulage. 100 kg de fruits donnent 10 l d'eau de vie à 50 °. Le vieillissement se fait en fût de bois de 3 à 15 ans : l'air oxyde l'eau de vie et il y a une perte significative d'alcool (sur 220 l, la part des anges est de 10 l). De 65°, on doit couper l'eau de vie avec de l'eau pour atteindre les 45° réglementaires, elle repose quelque temps avant d'être mise en bouteille. Production : 200000 bouteilles par an. Il reste 20 distillateurs en France (Est, vallée du Rhône) dont trois dans le Sud-Ouest.

La distillerie produit aussi de la liqueur, ce qui est maintenant rare puisqu'il ne reste plus que quelques liquoristes en Bourgogne. On commence par infuser des fruits dans l'eau de vie puis on ajoute du sucre et autres épices pour obtenir une liqueur entre 25 et 40°. Tous les fruits ont une teneur en sucre de 250 g sauf le cassis, 400 g. La châtaigne est infusée dans un mélange rhum cognac. La distillerie produit également des fruits à l'eau de vie, dessert digestif de 16 à 18° : griottes, reines-claudes, pruneaux, mirabelles, marrons, clémentines... Ce métier disparaît.

11 h 15 : petit détour par Saint-Geniès pour prendre des photos du village typique périgourdin.

12 h : Françoise prend la photo de groupe devant le château du domaine.

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Gérard change la poire (Williams ?) de sa Citroën DS 21 qui tousse depuis le dernier plein. Tintin fait le réglage, la DS n' a jamais aussi bien tourné !

14 h : départ vers Salignac-Eyvigues pour la visite guidée des jardins du manoir d’Eyrignac, une des plus belles représentations de l’art topiaire en France avec plus de 300 sculptures végétales et 50000 plants d’ifs, buis, cyprès et charmes. Ludwine est notre guide. Propriété privée depuis 500 ans, c'est un jardin dit de verdure à la française puis à l'italienne. Six jardiniers à temps plein taillent à la main tout le jardin. On y admire la pagode chinoise, l'allée des charmes entrelacés d'ifs longue de 100 m, la chambre de verdure (1780) et l'allée des vases italiens mêlés aux ifs et aux cyprès de Lawson. On passe sous les arcades néogothiques anglaises avec les rosiers grimpants "fées des neiges", les pervenches et la statuette "le dieu du temps qui passe", symbole du jardin, pour atteindre le manoir d'Artaban du 12ème siècle, fier de sa famille à laquelle appartient l'auteur de la tirade ! La terrasse enchantée, une allée bordée de mûriers blancs taillés en champignons, des pommiers blancs pour casser la perspective rectiligne, une pelouse parfaitement tondue et nous voilà revenus à notre point de départ. Quelques gouttes de pluie ne nous ont pas découragés !

16 h 30 : départ vers Saint-Dramont pour une visite commentée chez un producteur de foie gras, Sylvie et Sylvain, à côté de la maison. Dépeçage et gavage de canard au programme. Achats et dégustation des produits fermiers accompagnés d'un verre de "sang de canard" (non, ce n'est pas du jus de pomme cassis !). Ah, il faut deviner ! On commence bien le dîner périgourdin du soir.

P1020976-1.jpg19 h 30 : apéro au château. Claudine a de nouveau bien négocié : une bouteille de vin de noix ce matin et une belle terrine de rillettes de canard, ce soir. Bravo... Il ne manque que le pain dont Geneviève et Benoît se sont chargés ! Quelques bouteilles de Bergerac blanc en complément, voilà de quoi finir en beauté la semaine. Il ne nous reste plus qu'à remercier Geneviève, Benoît et Christian pour l'organisation de ce très agréable et trop court séjour, et le choix de cette très bonne adresse, le domaine de Pelvezy.

jeudi 10 octobre 2013

Le suppositoire de Gargantua...

Cliquez ici pour voir les photos du jeudi 10 octobre.

Que dire du temps sinon que la pluie annoncée depuis quelques jours pourrait bien venir ! Le ciel est bien plombé... Et la petite laine s'impose.

Aujourd'hui direction Domme au sud de Sarlat. Au km 3, panne de Benoît, tout le monde descend à la boulangerie ! Pas grave, fuite aux joints de carburateur, resserrage mais la fuite réapparaît en arrivant à destination, changement des joints et la MG repart comme si de rien n'était...

10 h 30, visite guidée de la grotte de Domme dans le sous-sol de la bastide du 13ème siècle. Attention, le plafond est bas ! La grotte s’étend sur 400 m sous les maisons du village, de la place de la halle jusqu’au jardin public. C'est une grotte naturelle dont la partie basse a été découverte en 1912 et la partie haute en 1954. Elle est creusée par l'eau de pluie qui traverse le plateau calcaire (karst) épais de 15 à 20 m. Elle est âgée de 60 millions d'années. Un peu de technique : la goutte éclate et le carbonate de calcium cristallisé (calcite) se fixe au plafond en créant un canal par lequel la goutte tombe au sol. C'est ainsi que se forment les stalagtites et les stalagmites. Quand les deux se rejoignent, on parle de monolithes ou totems. Les concrétions tombent au niveau des fissures du karst et peuvent former des draperies. Leur couleur ocre est donnée par l'argile et la rouge, par l'oxyde de fer. A la fin de la visite, on remonte en ascenseur sur la falaise avec une vue panoramique sur la vallée de la Dordogne, La Roque-Gageac en ligne de mire.

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A 12 h, quelques achats au marché du terroir plus tard, nous repartons pour Sainte-Mondane pour déjeuner à la ferme auberge « Le Cantou », menu périgourdin assuré... Cou, rillettes, confit (un peu salé), gratin pommes de terre poireaux (sauce au foie gras...), gâteau aux noix.

La Peugeot 403 de François a la bobine qui chauffe, cela lui laisse le temps de refroidir ! Et puis, le soleil réapparaît...



À 14 h 30, quelques achats de produits fermiers plus tard, nous repartons vers Sarlat, capitale du Périgord noir, pour une visite guidée de la cité médiévale sous la houlette de la Corinne, une guide assez particulière et plutôt revêche ! Quelle idée de se tenir à l'écart et de poser des questions, n'est-ce-pas Catherine ? N'est-ce-pas Geneviève ? Sinon Sarlat est une seigneurie monastique au 9ème siècle. Violences parmi les moines, en 1317, le pape met de l'ordre, il transforme le diocèse en évêché, plus de moines, la cathédrale remplace l'abbaye. Notre trajet, c'est la maison natale d'Etienne de La Boétie du 16ème siècle (né le 1er novembre 1530), l'hôtel particulier de Maleville du 16ème siècle, la rue des consuls (quatre pour quatre quartiers, équivalent du conseil municipal), la place du marché aux oies, l'hôtel de Grézel du 15ème siècle, la lanterne des morts ou suppositoire de Gargantua et le jardin des enfeus (tombeaux). Tout ça en une heure chrono !

anniv.JPGNous rentrons par des chemins détournés à l'institution avec un rendez-vous à 19 h 30 pour déguster ensemble la saucisson offert par le restaurateur de la ferme auberge. On peut dire que Claudine l'a un peu aidé à se décider ! En fait, un apéro nous attend offert par Bruno pour son anniversaire.
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Contact ! Moteur ! Et... santé...

mercredi 9 octobre 2013

Avec les gabares Norbert, voyage pépère !

Les photos du mercredi 9 octobre sont là.

Nous pouvons reprendre le cours normal de nos activités. Le temps se maintient mais la couverture nuageuse est toujours présente. On range la crème solaire et les lunettes, d'ailleurs cela ne sert à rien dans le site rupestre de la Roque Saint-Christophe !

Aujourd'hui, nous restons en Dordogne. Nous partons à 9 h pour une visite guidée du fort et de la cité troglodytiques programmée à 10 h. Ce mur de calcaire long d’un kilomètre et haut de 80 m s’est creusé de 200 abris sous-roche sur cinq étages. Ces cavités naturelles ont été occupées par l’homme à la préhistoire puis ensuite modifiées pour devenir une forteresse et une cité du Moyen Age jusqu'en 1588 pendant la guerre de religions où les premiers canons bombardent le site, canons des catholiques français... A partir du 13ème siècle, les abris sont en pierres avec un toit mi-roche mi-bois. Jérôme est notre guide pour visiter le quatrième étage, l'étage de la classe moyenne : artisans, commerçants, prêtres. C'est le plus grand abri d'Europe avec ses 322 m et ses 40 maisons (c'est en quelque sorte un HLM à l'horizontal !). Autant les hommes préhistoriques se cantonnaient au bas de la falaise, autant les populations du Moyen Age ont aménagé les parois pour façonner cinq étages d'une hiérarchie ascendante. Le seigneur habite au cinquième étage, 17 m plus haut ; les paysans au troisième étage ; aux niveaux inférieurs, les cerfs, les gueux et les manants... Pas de latrines, on déverse tout sur les étages inférieurs où de ce fait, la mortalité est plus importante. Fait exprès ? Le site fut ouvert en 1953 et un tunnel creusé en 1974, au niveau 4, pour traverser la falaise et déboucher en surplomb de la Vézère 45 m plus bas. N'oubliez pas qu'à l'époque, les hommes font en moyenne 1,40 m.

image.jpgAu bout de la plateforme, un treuil à tambour que quatre moines faisaient fonctionner en grimpant dans la roue. Pourquoi des moines, parce qu'ils étaient gras. Ils pouvaient remonter en trois minutes des marchandises dont le poids était sept fois le leur.

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Ensuite, retour à Pelvezy pour déjeuner par un des 20 plus beaux villages de France, Saint-Léon -sur-Vézère.



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A 14 h, le temps est plutôt ensoleillé maintenant, départ vers La Roque-Gageac pour une balade commentée de 6,5 km, en gabare le long de la Dordogne. Une gabare a un tirant d'eau de 35 cm pour naviguer en été quand l'eau baisse.


La rivière Espérance, la Dordogne prend sa source à 1727 m d'altitude dans le massif central, elle est longue de 375 km. Les cinq barrages du massif central produisent la même énergie qu'un réacteur nucléaire. Les Vikings y ont même navigué. Notre gabarière nous raconte les rochers qui tombèrent sur le village le 17 janvier 1957, les poissons sédentaires et migrateurs tels que l'esturgeon, les crues de la rivière, la batellerie... Au fil de l’eau, de très belles vues sur les châteaux de cette partie de la vallée (notamment Castelnaud) parmi les 1001 châteaux que compte le Périgord. De nombreux chênes noirs bordent la rivière, d'ailleurs le nom des quatre Périgord vient de la couleur dominante de la nature : le Périgord noir vient des chênes noirs !

Ouf, il n'a pas été nécessaire pour revenir à l'embarcadère de tirer le bateau depuis le chemin de halage comme cela se faisait il y a 150 ans. La Roque-Gageac, village de pêcheurs, est le plus visité après le Mont-Saint-Michel et Rocamadour. Nous ne ratons pas le jardin exotique dû à un micro climat : chaleur emmagasinée par la falaise et humidité dégagée par le fleuve.

À 16 h 45, retour à Pelvezy par Carsac-Aillac avec un arrêt au panorama du cingle de Montfort, un méandre de la Dordogne, en contrebas d'une jolie route encaissée et étroite. Difficile de croiser les camping-cars !

Bougie sur l'ananas, joyeux anniversaire, Bruno...

mardi 8 octobre 2013

Benoît, le passionné !

Cliquez ici et vous verrez les photos du mardi 8 octobre.

On peut faire la grasse mat' car elle est libre, la matinée ! Pour ceux qui mettent le nez dehors, le ciel est dégagé, 13° au thermomètre à 8 h...

Nous déjeunons à 11 h 30 (c'était prévu !) car il y a affluence au restaurant. Le café nous est même servi en terrasse. Très agréable car c'est encore une très belle journée ensoleillée.

rustica.jpg A 13 h 30, nous partons en convoi pour Salviac à 50 km. Nous retournons dans le Lot au sud de Domme pour une visite guidée du musée agricole et automobile à 15 h. Des centaines d’engins motorisés, témoins des traditions de la vie quotidienne d’autrefois et de l’évolution du machinisme du monde rural.

Sur un domaine de cinq ha, Benoit Jouclar, le passionné d'authenticité, présente la locomotion sous toutes ses formes : plus de mille voitures, utilitaires, tracteurs, deux-roues, charrettes, machines agricoles… ainsi que la vie des anciens dans une habitation reconstituée du 19ème siècle. Le bougre a un bagout et une collection impressionnants. Aujourd'hui, nous avons été comblés ! De devinettes en boutades nostalgiques du temps passé, les deux heures passent vite : la Ford "T" 2950 cm3 est la première voiture fabriquée en série, les voitures sont en acier grâce à Citroën, les moteurs Japy ont été rachetés par Bernard moteurs et j'en passe...

À 17 h 30, retour libre à Pelvezy via Gourdon, sa table d’orientation et son panorama sur la Bouriane, région méconnue située à l’ouest du Quercy, entre le cours du Lot, au sud, et la vallée de la Dordogne, au nord. Le ciel bleu est maintenant caché par une couche nuageuse. Ça craint pour les gabares, demain !

lundi 7 octobre 2013

Les visiteurs de Lascaux 2

Les photos du lundi 7 octobre sont là.

Petit-déjeuner à 7 h 45. Après le brouillard stagnant et les éclaircies d'hier, le ciel est plus dégagé, 11° au thermomètre... A 9 h, toutes les voitures partent en convoi pour Montignac à 15 km. Un tableau vivant devant nos yeux : en arrière plan, une mer de nuages et sur le bord de la route, les séchoirs à tabac...

Grand moment à 10 h, la visite de Lascaux II. Les galeries de la grotte originale, à 200 m de là, font 230 m de long, 40 m ont été reproduits à l'identique. 13° et 90% d'humidité en permanence. Nos ancêtres ont occupé la grotte 2 ou 3000 ans puis elle a été obstruée pendant 17000 ans. Découverte un 12 septembre,  il y a 70 ans par quatre gamins, elle est ouverte au public en 1948. Pendant 15 ans, il y aura 1800 visiteurs par jour. Pas étonnant que la maladie verte (la mousse) se développe sur les parois, les antibiotiques et le formol en auront raison. Mais pire, l'accumulation de gaz carbonique donne la maladie blanche, cause de la fermeture en 1963.

Lascaux 2 Lascaux 2 Le clone de la grotte est alors imaginé pour préserver ce patrimoine. Sur un squelette métallique, une paroi en mortier et résine est construite durant cinq ans par des sculpteurs modeleurs. Ensuite six ans seront nécessaires à Monique Pétral pour reproduire les peintures. La plus impressionnante est le grand auroch à l'entrée de 5 m 50 d'envergure.La grotte à été datée grâce aux résidus du sol entre 15000 et 19000 ans. Les pigments naturels des peintures ne permettent pas de dater au carbone 14 : le bioxyde de manganèse a été utilisé  pour le noir et non le charbon, par exemple.

On est presque sûr que les artistes utilisaient la technique des pochoirs mais pas celle du crachis. 120 torches en résineux dont la fumée blanche n'est pas toxique ont été recensées. 600 animaux, taureaux, chevaux, cerfs... ont été dessinés au gré du relief, notre jeune guide nous fait remarquer qu'il n'y a pas de rennes (alors que c'est le gibier majeur de l'époque), pas de poisson et un seul homme symbolisé (ça se voit bien...) et il a quatre doigts ! 1500 gravures taillées avec des outils en silex, ont été répertoriées ainsi que de nombreux signes cabalistiques, points, ronds, rectangles... En bref, il y a beaucoup d'interrogations sur le pourquoi de cette vie souterraine, de ces artistes cachés qui peignaient à main levée à la lueur des torches... des œuvres dont la perspective et le réalisme sont impressionnants.

St_amand_de_coly.jpg Ciel bleu, temps chaud ! Après un arrêt photos au joli village de Saint-Amand-de-Coly, tout près de là, le déjeuner nous attend au domaine à 12 h 30.

À 15 h, visite libre du château fort de Castelnaud, au sud de Sarlat. Il est construit sur un éperon rocheux et offre un magnifique panorama sur la vallée de la Dordogne. Une collection d’armes, d’armures et des machines de guerre grandeur nature nous font découvrir l’art de la guerre au Moyen Age. Pendant ce temps, c'est un comble, un dépanneur vient sur le parking pour une voiture moderne, la Hyundai de Guy, qui refuse de démarrer... Problème de cosse d'alternateur sur la batterie !

À 17 h 10, tout le monde repart pour une visite libre du château de Beynac-et-Cazenac en face sur l'autre rive de la Dordogne sur l’une des plus somptueuses falaises de la vallée. Anne-Marie et Christian retournent au village vacances pour réparer la vitre côté passager de leur Porsche qui refuse de remonter. Nous arrivons trop tard, le bistrot est fermé et le château ferme à 18 h, nous n'avons pas le temps de faire la visite. Damned ! De dépit, Nous allons tous boire un pot en ville au bord de l'eau. Le temps ensoleillé est toujours avec nous !

Dany et Bernard arrivent au domaine quand nous rentrons vers 19 h, Dany avec un beau plâtre au poignet ! Ils n'arrivent pas les mains vides puisqu'ils apportent les plaques, souvenir du séjour. Nous gardons celles de nos absents. Et puis, Claude fait commerce de gadgets du club au bar autour des cafés offerts par Guy en remerciement de l'aide pour son auto, et ça marche !

dimanche 6 octobre 2013

La roue est la plus grande invention de l'homme...

Les photos du dimanche 6 octobre sont disponibles ici.

Petit-déjeuner à 7 h 45. Le jour se lève à peine sur la rosée du chemin de la couette au café. Pas chaud, on frise les 7°, mais on sort dans le brouillard...

Les consignes sont de partir en petits groupes car il est difficile de rouler en convoi sur les petites routes tortueuses de la région. Les départs s'échelonnent de 8 h 30 à 9 h. Aujourd'hui direction le Lot. Premier arrêt, Martel, à environ 50 km. On devine un beau paysage derrière les forêts fantasmagoriques embrumées et les champs de toiles d'araignées perlées.

Nous arrivons à la gare du chemin de fer touristique du haut Quercy pour un voyage à sensations en train à vapeur sur l'ancien axe Bordeaux-Aurillac ouvert en juin 1889 et fermé en 1980. L'arrière grand-père de Jean-Jacques était le conducteur du train inaugural, on peut d'ailleurs le voir sur cette photo de l'époque donnée par Jean-Jacques !

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Au début du siècle dernier, le train « le Truffadou » servait à l'expédition des truffes depuis le marché réputé de Martel, mais aussi de la lavande. A 11 h, c'est parti pour une heure de voyage aller-retour entre Martel et Saint-Denis dans la voiture numéro 3. Un premier pont de travers à 70 degrés et cinq tunnels. Le premier fait 269 m de long et le deuxième de 400 m est taillé dans la falaise de Mirandol. Le train s'arrête ici pour un superbe panorama, le soleil commence à éclairer les contreforts du massif central au loin et la vallée de la Dordogne, 80 m plus bas. Puis le tunnel du roc blanc de 40 m et le viaduc en courbe de sept arches et 35 m au-dessus du village des Courtils. A l'horizon, le pont Eiffel supporte la première liaison ferroviaire entre Paris et Toulouse où les TER circulent encore. A Saint-Denis, demi-tour, nous avons fait un parcours en descente d'un dénivelé de 120 m. Le train s'arrête au retour à la halte des Courtils car la boutique de l'association est ouverte ! Dans les tunnels, en montée, attention aux escarbilles et à la fumée. Martel, Martel, terminus ! C'était le dernier voyage de la saison.

À 13 h, sur la route de Rocamadour, c'est l'arrêt pique-nique à Gluges sur une aire de repos au bord de la Dordogne. Un peu d'humidité sur les bancs mais nous nous restaurons avec faim sauf de fromage car la portion est congrue... Quelques-uns ont pensé aux bouteilles !

De 14 h à 16 h 30, Durandal nous accompagne pour une visite libre de Rocamadour, centre de pèlerinage sur le chemin de Compostelle, construit sur un belvédère au-dessus du canyon de l’Alzou. Nous prenons l'ascenseur incliné depuis le château pour atteindre le sanctuaire. Les pèlerinages ont commencé au début du XIème siècle et l'église Saint-Sauveur a été érigée en basilique en 1913. En mémoire de ces événements, le sanctuaire vit son jubilé, cette année..


Puis, quelque part dans la campagne aux alentours, Hubert Faure, meunier de son état, nous guide dans la visite du moulin fortifié de Cougnaguet, à Cadès. Il faut tendre l'oreille car Hubert a, comment dire ? Un accent à couper au couteau... Mais ses explications sont très intéressantes. Propriété privée, le moulin fut classé Monument historique en 1925 tout en fonctionnant jusqu’en 1959. Le moulin abrite quatre meules qui pouvaient produire trois tonnes de farine par jour. Au premier étage, c'est la maison du meunier avec sa grande cheminée, sa comtoise, sa souillarde... Le meunier sait vivre : il nous convie a sa table pour casser des noix (et les manger, bien sûr) et boire un petit coup ou tremper un sucre dans des petits verres... Ça sent la prune ! Attention, il faut rentrer !

Laurence et Pascal sont arrivés au domaine. Après le kir à la châtaigne, de bienvenue, Samuel et jean-Philippe, le directeur et son adjoint, nous présentent leur village dont le château du 13ème siècle est bâtiment de France. Le CCAS en est propriétaire...

samedi 5 octobre 2013

Installation au domaine...

Cliquez ici pour afficher les photos du samedi 5 octobre.

Voyage sans histoire avec un départ de Paris à 9 h 30 sous la grisaille pour 520 km. Vers 13 h, on croise Catherine, Michèle, Benoît, Claude et Didier sur l'aire des champs d'amour sur l'A20 à la hauteur d'Issoudun. Claude est triste : sa MG l'a abandonné, démarreur bloqué !

Quelques heures et quelques gouttes de pluie plus tard, le soleil nous accueille en Dordogne après la sortie d'autoroute à Brive, sur la petite route de campagne qui mène à Saint-Geniès. Tout le monde arrive gentiment au domaine sauf deux couples manquants qui devraient arriver demain ou après-demain. L'arrivée d'un mariage nous occupe et nous amuse bien car les demoiselles d'honneur veulent absolument une photo dans la MG de Benoît !

A 19 h, nous quittons nos confortables gîtes pour aller dîner au château, le Président offre son vin de citron en guise de bienvenue. Merci, Claude !

vendredi 4 octobre 2013

J - 1 ! Périgord, on t'adore...

Vous avez tout ?

Les cartes formatées pour l'appareil photo et la caméra, le programme du séjour ouvert à la première page, la crème solaire (euh... bon, n’exagérons pas, été indien, soit, mais le parapluie pour le crachin aquitain pourrait être utile !) et le plus important, l'auto briquée...

Bonne route à tous et à demain pour faire notre virée.

Pour vous, nos lecteurs, suiveurs, blogueurs, il y aura un bref billet demain pour vous rassurer sur notre bonne arrivée à destination.

Un pensée pour Christian, Patricia et Hervé ! Hervé, nous espérons que tu vas vite te remettre et que ce ne sera bientôt plus qu'un souvenir. Christian, nous pensons bien à toi, aussi.
@+

lundi 16 septembre 2013

Tricot de corps ou doudoune ?

La chaîne météo

cliquez ici pour les prévisions météo à Saint-Geniès !

lundi 19 août 2013

Pelvezy, nous voici !

musee7.jpg alsace1.jpg alsace2.jpg eyrignac1.jpg alsace3.jpg alsace6.jpg alsace4.jpg alsace5.jpg moulin suite Rocamadour4.jpg locomotivaa.jpg lascaux1.jpg

pelvezy.jpgEntre Sarlat et Montignac-Lascaux, Saint-Geniès est un village typique au cœur du Périgord noir. Notre village-vacances, Le Domaine de Pelvezy, se trouve dans un parc boisé de plusieurs hectares. La vie au domaine se fait autour de la place centrale et du château, véritable agora des lieux.

Rendez-vous donc au à partir du samedi 5 octobre en fin d’après-midi et toute la semaine suivante pour un billet quotidien et les photos des échappées belles de nos anciennes, si vous le voulez bien...

Faire une virée à quarante
tous les quarante sur les chemins périgourdins
dans nos automobiles
tous les quarante on sera bien
et sur le blog il y aura la victoire sur les moteurs récalcitrants (très rarement), l'approche lente pour atteindre le château et son superbe point de vue (vraiment souvent), les ripailles du soir dans cette région gastronomique (journellement)...*

Vos commentaires sont les bienvenus, n'hésitez pas à en laisser !

Anciennement vôtre.
Catherine Mans | Secrétaire du RAC-EGF
Rétro Automobile Club des Électriciens et Gaziers de France
Association loi 1901, créée le 19 avril 1989
Enregistrée à la préfecture des Hauts-de-Seine sous le n° 12024494, n° FFVE : 285
Siège social : 141 boulevard de Valmy - 92700 COLOMBES
Site Internet : http://rac.egf.pagesperso-orange.fr

* Voyage en Italie by Lilicub